Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nous contacter

Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

Recherche

Archives

25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 07:14

Questionnement : Entreprise et ré-industrialisation


Contribution des sections de Hœnheim et Mundolsheim.


Comment réindustrialiser la France ?

  • En garantissant la stabilité fiscale à l’ensemble des acteurs économiques.
  • En donnant une meilleure visibilité et lisibilité de l’action publique
  • En encourageant, en soutenant les produits à forte valeur ajoutée, faire un effort conséquent pour réaliser la montée en gamme des produits fabriqués sur le sol national. Aujourd’hui les produits fabriqués sont faciles à concurrencer par les pays à plus faibles coûts de production.
  • Soutenir et développer les moyens de la R&D, ne plus considérer ce budget comme la variable d’ajustement en période de difficultés.
  • Encourager les nouvelles technologies dans les secteurs traditionnels, elles peuvent donner un nouveau souffle à des productions bien ciblées.
  • Améliorer et développer notre force de vente, pour forger une image qualitative des produits « made in France ».
  • Assurer une meilleure protection du capital des entreprises face aux OPA, en encourageant les SCOP, sociétés coopératives et participatives, l’entreprise à ceux qui la font.

 

Une réponse aux emplois non pourvus.


A envisager sur la base du volontariat : entreprises et chômeurs.
Mise à disposition des entreprises de chômeurs volontaires. Dans un premier temps, les assurances chômage continuent à payer les indemnités, l’entreprise s’engageant à donner une formation qualifiante. Au bout de quelques mois, l’entreprise prend progressivement en charge, la rémunération du salarié.

 

États Généraux, notre contribution
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 16:43

 

 

 

 

 

             (?)

 

 

Le 2 juin 2014 alors que François Hollande proposait un redécoupage passant de 22 à 14 régions il n'était guère de titres dans la presse de province qui ne fassent pas état de scepticisme, d'inquiétude ou même d'ironie : 

« P'têt ben qu'oui » pour Le Havre Presse,  « Personne n'en veut » de l'Echo de la Haute Vienne, « Qu'est-ce qui change » pour le Dauphiné, ou encore « La betterave et le champagne » dans Le Courrier picard.

  Fallait-il s'en étonner ? 

 

Oui, si on se réfère au sondage du 10 juin 2014 de l'institut CSA pour l'Assemblée des départements de France où les deux tiers des Français (66 %) jugent nécessaire une refonte de la carte administrative et une nouvelle répartition des compétences.

  Non, dès lors que seuls 37 % des sondés adhèrent à une réduction du nombre de conseils régionaux, et qu'ils sont seulement 19% à juger prioritaire la suppression de l'échelon départemental.

  Autant dire que réformer dans ces conditions revient à utiliser le plumeau plus que le scalpel, à peser les mots autant que les solutions pour arriver à faire maigrir le mille-feuilles institutionnel  sans en supprimer une couche et sans heurter les contradictions qui agitent la société française.

Il est vrai également que, tant pour le citoyen lambda que pour le personnel politique, le trop plein d'informations tout comme l'immédiateté de leurs diffusions  tendent à restreindre le champs de vision en interdisant d'autant la distance nécessaire à appréhender le problème de fond de la réforme territoriale qui dans notre pays est consubstantielle à une certaine notion de l'état.

 Ajouté à cela un fait régionaliste encore largement occulté par la permanence du jacobinisme républicain donnant à croire comme une réalité non négociable une France une et indivisible. 

 

 D'où la nécessité de pouvoir, (d'avoir à) poser certains préalables, certaines questions : 

 

  • Comment dans ces débats qui traversent toutes les couches de la société, essayer de faire œuvre utile sans pour autant verser dans des polémiques vides de sens ?

  • Quelles sont les lignes de force dont il s'agit de faire apparaître le sens ?

  • Qu'a-t-on à apprendre des empoignades politiciennes et des querelles de clocher ?

  • Y-a-t-il moyen à transiger sur des objectifs qui gardent l'essentiel du souhaitable dans une Europe des régions telle qu'elle se dessine sous  nos yeux ?

  • Une réforme de telle importance relève-t-elle de la démoratie réprésentative ou du référendum ?

 

Autant de questions qui font autant de réponses, lesquelles demandent de laisser du temps au temps, soit sans doute plus que l'intervalle qui nous sépare de l'automne 2015, époque à laquelle devraient se dérouler les premières élections dans les futures grandes régions.

 

 « En France, la région semble ainsi un terme incertain et polysémique reflétant l’association d’une Nation précocement unifiée et une mosaïque culturelle, économique, démographique ».

  (Philippe Piercy – La France. Le fait régional Hachette 1997)

 

  Devant tant d'incertitudes comment ne pas s'étonner des redécoupages proposés par les uns et les autres, qui ne se rejoignent sur rien, et encore moins sur leurs présupposés de départ, là où certains affirment que la région est le résultat d’une opération de découpage intellectuel ou politique alors que d’autres  estiment quelle procède de réalités discernables.

   Cette dualité d'approche ne date pas d'hier et elle ne recoupe pas  nécessairement le seul monde politique si on se réfère à tous ceux qui en cent cinquante années d'histoire se sont appliqués à produire des dizaines et des dizaines de projets de redécoupages, avec, à côté des tenants d'une idéologie libérale (Tocqueville), monarchiste  (Maurras) légitimiste (Hervé-Bazin), républicaine (A. Briand) socialiste (P. Mendes France, M. Rocard), des militants régionalistes, des essayiste, des savants ( P Vidal de la Blache, F. Le Play), et bien sûr des administrateurs (M. Debré).

De la même façon que le redécoupage des régions n'est pas l'apanage du monde politique, sa pratique n’a pas été une activité continue dans le temps. Ainsi le pic des années 1890-1910, celui des années de la collaboration (1940-1944), celui de l'immédiat de l'après 2ème guerre mondiale, et plus près de nous cet autre pic des années soixante lorsqu'il s'agissait de dessiner les territoires  des circonscriptions de programmes d'action régionale votées le 28 novembre 1956.  

Un ensemble de constats, qui aujourd'hui plus qu'hier, devraient nous incliner à plus de prudence et plus d'ouverture dans la mesure où la corrélation entre les temps de doutes et les considérations sur la réorganisation des régions n'a jamais été jusqu'à ce jour le couple moteur d'une action aboutie !

 

Y-a-t-il un avenir pour une réforme qui fasse consensus ?  

                     

Le titre peut paraître provocateur si on veut bien se rappeler que découper et redécouper les régions est un sport national qui ne date pas d'hier. Près de deux siècles de permanence d'une démarche appelant à des entités plus vastes que les départements pour  mieux  répondre aux enjeux, voilà qui a de quoi laisser songeur.

  Depuis les travaux de Pierre Foncin en 1891 (carte 1) privilégiant un possible regroupement des départements sur des critères géographiques, jusqu'à cette loi votée le 23 juillet 2014 par l'Assemblée nationale (carte 5),  en passant par la carte de 1919 des régions économiques d'Etienne Clémentel (carte 2), celle des Igamies de 1948 (carte 3) ou celle encore des Circonscriptions d'action régionale  en 1960 (carte 4), on s'aperçoit que les logiques qui y ont présidé ont embrassé des considérations aussi diverses que les facteurs géographiques, la primauté économique, et plus près de nous l'aménagement territorial comme contrepoids à la prééminence de Paris et sa région.

 

  

                                             Carte Poncin                                               Carte Clementel                                                 Carte Igamies

 

 

                                                                         Carte actuelle des 22 régions                         Carte votée le 23 juillet 2014

 

En 2008 la Commission pour la libération de la croissance française dirigée par Jacques Attali préconisait la réduction du nombre de communes et la suppression des départements. Un an plus tard le Comité pour la réforme des collectivités locales, avec à sa tête l’ancien premier ministre Edouard Balladur, proposait de ramener le nombre de régions françaises de 22 à 15 avec une redéfinition de leurs compétences.

Autant dire que ce qui se joue présentement n'est guère éloigné des préoccupations initiées sous le gouvernement Fillon, si ce n'est pour certains acteurs la tentation immanente de s'adonner à ce jeu détestable d'avoir à soutenir dans l'opposition l'inverse de ce qu'ils pronent en exerçant le pouvoir. Un jeu dont on peut se demander si il n'est pas parfois (souvent ?) le cache misère d'un vide conceptuel sidéral !

A prendre l'histoire comme témoin et les ratés du passé comme garde fou aux exubérences en tous genres, Il serait souhaitable pour ne pas dire impératif,  que dans  les travées de l'Assemblée nationale et du Sénat et par extension dans toutes les allées du pouvoir, on puisse s'imprégner des expériences du passé et de la nécessité absolue d'avoir à répondre positivement  à un monde en évolution accéléré où l'immobilisme est synonyme de disparition.                                                                                     

 Un pays comme la France ne pourra pas faire l'économie de la réforme de ses institutions, pas plus qu'il ne pourra continuer à légiférer au nom de contingences électorales qui sont autant de prétextes à ne rien faire.

 

Francis Alexis HAMMER

 
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 18:25

Au petit jeu de qui perd gagne il semble bien que le Front national soit le seul à avoir tiré le jackpot. Non seulement il fait entrer deux des siens au sénat, mais il se permet de surcroit d'engranger bien plus de voix que la simple arithmétique ne le laissait entendre.

En effet ce parti d'extrême droite a réuni dimanche 28 septembre 3 972 suffrages de grands électeurs, alors même qu'il ne pouvait compter que sur un millier de voix.

  • Ainsi dans le Var, lorsqu'il atteint 18,99% des suffrages exprimés là où il ne disposait au départ que de 215 voix.
  • Ainsi dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, où Stéphane Ravier a été élu avec 431 voix soit, bien au delà des 210 grands électeurs estampillés FN.
  • La même chose dans le Bas-Rhin, ce département où la permanence d'un vieux fond centriste n'a pas vu venir la mutation d'un enracinement frontiste déjà ancien. Dans ce département les 146 grands électeurs ayant voté FN représentent bien plus que les quelques dizaines de voix dont disposait ce parti au départ.

Ce phénomène qui surprend par son ampleur et sa répartition territoriale nous oblige à interroger cette carte électorale qui se redessine sous nos yeux, celle de ces grands électeurs sans étiquettes (mais pas seulement) qui ont trouvé pour l'heure la possibilité de transgresser à peu de frais les postures convenues de l'élu de proximité, cet élu le mieux à même de ressentir le fort sentiment d'abandon dont ils constate les effets chez nombre de ses concitoyens sans pour autant en percevoir toujours les causes.

Disons les choses franchement, la véritable information de cette sénatoriale n'est pas tant l'élection dans les départements du Var et des Bouches-du Rhône de deux candidats FN (scrutin proportionnel et et bisbilles internes aux partis aidant) que cette porosité nouvelle d'un discours extrémiste diffusant jusque niveau de ceux conscients de leur fonction et de la nécessaire prise de distance qu'elle entraine vis à vis des reflexes primaires visant l'actualité économique et sociale.

Il nous faut l'admettre, l'idéologie frontiste est désormais une réalité bien ancrée, non seulement au sein des grandes agglomérations soumises aux multiples tiraillement du cosmopolitisme et du développement sans frontières, mais également à la périphérie des villes, au coeur de ce monde rural ou le phénomène « petit Blanc isolé » dit sa haine de l'autre, son ressentiment envers ces grandes métropoles drainant emplois, commerces et services, toutes choses qui lentement mais sûrement disparaissent du paysage des villages et petites villes de province.

A ce titre, et devant la complexité des réponses à donner, le discours stigmatisant et réducteur du Front National a de beaux jours devant lui, même s'il emprunte à marche forcée les mêmes travers ( l'élection de 2 sénateurs frontistes en cumul d'emploi en est la preuve récente) que ceux qu'il croit pouvoir dénoncer au sein des partis de gouvernement.

« La victoire de l'UMP est une victoire en trompe-l'oeil, c'est l'effet mécanique des municipales. La dynamique est de notre côté », plastronnait récemment Marine Le Pen.

Et si elle disait vrai ?

Francis Alexis HAMMER.

Election sénatoriale : Le vainqueur est-il celui sorti des urnes ?
Partager cet article
Repost0
20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 14:25

La SNCF argue de raisons économiques pour fermer la boutique de l’hypermarché Leclerc de Schiltigheim, seul point de vente du Nord de la CUS, facile d’accès et rayonnant sur une zone de plus de 100 000 habitants.

Cette boutique, à l’instar de celles de Hautepierre et d’Illkirch déjà fermées, réalise un chiffre d’affaire (CA) élevé, de plus de 20 000€ par semaine pour un ratio CA/charges de 18%, selon les chiffres fourni par la SNCF. Celui-ci serait trop élevé et justifie à lui seul la fermeture, sans discernement.

A aucun moment, la SNCF, dont l’unique actionnaire est l’Etat, ne prend en compte la dimension du service public ferroviaire qu’elle représente auprès des Français.

Les contraintes économiques dont l’entreprise nationale se prévaut ne sont guère recevables. L’endettement du système ferroviaire français (RFF+SNCF), de l’ordre de 40 milliards d’€, démesuré, est pour l’essentiel une dette d’aménagement du territoire, donc celle de l’Etat. Or les pouvoirs publics, à travers la SNCF, la font peser sur les usagers/ clients et les cheminots. La toute récente réforme ferroviaire n’a en rien réglé cette situation qui est trainée comme un boulet depuis des années.

On demande à la SNCF+RFF actuels et au monstre tricéphale à venir de gérer la dette en interne, contrairement à nos voisins allemands, où l’État a tout pris à sa charge il y a 20 ans déjà !

Ainsi la SNCF, étranglée par des péages augmentant de façon exponentielle d’année en année, supprime des emplois (1500 en Alsace en 10 ans), entrainant la désertification des gares, des points d’arrêts, des points de vente et de conseil, et des interrogations sur la maintenance.

La question posée reste celle du financement du système ferroviaire, qu’aucun gouvernement, depuis 1997 n’a eu le courage de régler.

Ce ne sont pas les reculades récentes sur l’écotaxe qui permettent à cet égard d’être optimiste...

Si des gains de productivité sont indispensables, il n’est pas concevable de mener une politique du tout ou rien. Dans cet esprit, il serait souhaitable que la SNCF reprenne sa copie et réfléchisse à une mutualisation d’un point de vente sur le secteur CUS nord, par exemple avec la CTS et sa boutique Vélhop, y compris en y déployant un distributeur automatique jaune, à minima.

Je m’associe donc à toutes les initiatives qui peuvent être menées pour le maintien du service public de vente et de conseil de la SNCF à Schiltigheim.

J’appelle les socialistes et tous les défenseurs du service public et des services de proximité à soutenir, en particulier par leur présence, le rassemblement de la CGT le 26 juillet prochain à 10h devant la boutique SNCF de l’hypermarché Leclerc.

Guy MARCOT, Socialiste, membre de la section PS Jean Moulin de Schiltigheim, ancien adjoint au maire de Schiltigheim en charge des déplacements.

(Photo T.T / Rue89 Strasbourg)

(Photo T.T / Rue89 Strasbourg)

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 16:32

Economie-Circulaire-3.jpg

 

françois michel lambert 1Salle comble en ce soir de 18 décembre à Schiltigheim. Il est vrai que cette réunion avait de quoi intriguer bon nombre d'invités. Le citoyen lambda, mais aussi les décideurs et commentateurs de l'actualité rompus aux arcanes de l'entreprise et aux exigences du tout et du rien de l'instantanéïté de l'information. Le monde politique encore, au motif que l'économie circulaire était jusqu'à un passé proche une œuvre confidentielle venant d'experts et pionniers de la cause écologique, comme cet institut de l'Economie circulaire présidé par l'intervenant du jour, François Michel Lambert, député et vice président de la Commission du développement durable de l'Assemblée.

Beaucoup de curieux dans la salle, mais aussi des personnes convaincues de la nécessité de changer leur regard sur nos modes de production, nos comportements , et la vision que nous portons à l'endroit d'une planète terre, conçue comme une source inépuisable de richesses dont nous pouvons user et abuser sans limites. Une vision, née avec l'expansion de la machine et l'industrialisation des procès. Une vision vieille de deux siècles qui nous faisait oublier un système d'ancien régime, où la main d'oeuvre était abondante et les produits d'autant plus rares et chers qu'ils étaient long et difficile à fabriquer.

 

La société de consommation à un tournant


Nul ne songerait aujourd'hui à nier que nous sommes au sommet d'une courbe, celle qui consacre l'optimum de ce que pouvons atteindre avec un mode fonctionnement qui ignore l'amont et l'aval des continuités dans lesquels il s'inscrit (ressources naturelles, cycles des dégradations de la matière et des objets, etc).

C'est en effet les usages et non les développements de la mécanisation des productions au profit d'un nombre sans cesse croissant d'être humains, qui, d'une certaine manière, sont aujourd'hui la source de bien des maux : raréfaction des matières, énergie de plus en plus coûteuse à produire, accumulation et  dispersion des déchets amènant à des pollutions et des changements climatiques eux mêmes porteurs de dévastations dommageables pour l'économie et l'existence des plus démunis.

 

L'économie circulaire, un paradigme au service de la continuité de la vie


A ce tableau sombre qui engage l'avenir de la planète et celui des générations futures, la nécessité d'une économie circulaire s'impose en ce qu'elle rompt avec une « économie linéaire », un système de production où les finalités ne se sont jamais embarrassées (autrement que sous la contrainte) des inégalités de traitement qu'elles réservent aux individus comme des dommages, pour certains irréversibles, qu'elles causent à l'environnement et aux ressources naturelles.

                                                                           

Sans vouloir remettre en cause la notion de profit dans une économie capitalistique, la destruction accélérée des ressources que celle-ci entraîne oblige à changer de système économique et industriel pour celui d'un développement ayant peu ou prou d'impact sur la nature. Avec comme conséquences, l'optimisation de l'utilisation des ressources limitées (le foncier, les terres rares et autres minéraux et métaux comme le bérylium ou le zinc, dont la disparition est programmée à l'horizon 2025). Avec également la mise en œuvre rapide d'une écoconception qui dépasse la simple adaptation aux modes actuels de production reposant sur l'obsolescence techniquement programmée des produits et leur renouvellement incessant poussant à des consommations plus ostentatoires que socialement utiles.

Facilitation-Graphique-Economie-Circulaire

Ce modèle impose de rompre avec l'économie linéaire (qui va de l'utilisation d'un produit directement à sa destruction) pour celle d'une économie circulaire, reposant sur des boucles de valeurs positives, présentes à tous les stades d'utilisation et de réutilisation de la matière ou du produit avant sa destruction finale. Avec également des accents significatifs sur de nouveaux modes de conception -production – consommation permettant l'allongement de vie des produits, leur réutilisation ainsi que le recyclage de leurs composants.

 

L'usage plus que la possession, la co-propriété plus que la détention singulière


Dans un système de production linéaire, avec bientôt deux milliards d'automobiles (contre 25000 en 1907 et 60 millions en 1950), ce sont autant de pollutions qui se déversent dans l'atmosphère, autant de productions et de destructions de matières qui participent de l'épuisement des ressources, de la pollution de l'air, de l'eau et du sol. Ce simple exemple suffisant à lui-même démontre l'impossibilité à pouvoir poursuivre une production/consommation qui vaut essentiellement par la possession de l'objetschema_projet_modele_ecologique-industriel.png plus que par son usage, par le court terme des profits plus que des considérations du long terme.

Est-il aujourd'hui nécessaire de produire toujours plus pour satisfaire la multiplication des besoins, encourager à posséder au delà du raisonnable et qui ne fait que conforter des finalités qui ont plus à voir avec l'optimisation des profits qu'à celles du service rendu ?

La question est posée dans la mesure où elle paraît à beaucoup comme hors sujet ou pour le moins éloignée de tout intérêt, alors que transposée aux domaines où elle s'est imposée à l'insu des représentations dominantes, elle démontre toute sa pertinence et toute sa capacité à répondre utilement aux exigences du développement durable.

Ainsi si vivre en co-propriété verticale apparaît comme la solution la plus adaptée répondant aux injonctions de la ville dense, pourquoi n'en serait-il pas de même dans bien d'autres domaines, comme le fait d'avoir à posséder à plusieurs un lieu, une machine pour laver son linge, pour repasser, ou pour stocker, entretenir, réparer une foule d'autres objets ?

 

La plus value qui naît de l'usage


Voilà une affirmation qui a de quoi faire s'interroger dans l'intimité des boards des sociétés de toutes tailles. La co-propriété ne serait-elle pas la mort des entreprises ? En quoi la prépondérance de l'usage diffèrerait-il d'un système propriétaire où  ce qui est implicitement vendu n'est pas le produit mais la possibilité de plus values liées à son utilisation ?

Certaines sociétés ont déjà dépassé le stade de la réflexion et conçoivent désormais des produits dont la location amène à des retours sur investissement impensables il y a encore quelques années. Ainsi cette société qui loue désormais ses moquettes (au lieu de les vendre) moyennant une condition de reprise au bout d'un nombre d'années convenues avec en fin de contrat le remplacement à neuf. Une solution astucieuse permettant la récupération de la matière et sa réintégration dans le processus de production.

 

Une logique de coopération sur les territoires, source d'emplois et de valeurs ajoutées


Productions en boucle, synergies industrielles, possessions et usages différenciés sont les caractéristiques d'une économie circulaire qui suppose une coopération accrue entre les acteurs d'un même territoire et entre les territoires entre eux.

A l'heure où l'emploi est au cœur de toutes les réflexions, de toutes les politiques, l'économie circulaire, passant d'une logique de concurrence non territorialisée à celle d'une co-construction territoriale est un facteur indéniable de maintien du développement économique et des emplois non délocalisables.

Construire collectivement des solutions plurielles et des équilibres stables implique au final de bien connaître les flux de matière et ceux des déchets, avec cette perspective alléchante (selon le cabinet MacKinsley) de réaliser près de 300milliards d'économie de matières par an pour la seule Europe.     Un chiffre qui a valeur de pari quand on sait les difficultés qu'ont les pays de l'Union européenne à dégager le moindre milliard au service du mieux vivre et de la réduction des inégalités.

 

A consulter

 

Francis Alexis HAMMER

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:53

ec

 

Rencontre avec François Michel Lambert

Député des Bouches-du-Rhône

Vice-président de la Commission développement durable de l'Assemblée nationale

Président de l'Institut de l'économie circulaire, et des acteurs économiques alsaciens.

 

 

Francois-Michel-LAMBERT-Lancement-de-l-Institut-de-l-econom

 

 

Vers une économie circulaire en Alsace

Mardi 17 décembre 2013
de 20 h à 22 h

Maison de l’Entreprise, SCHILTIGHEIM
Espace Européen de l’Entreprise 
- 27 avenue de l’Europe 
Accès en bus lignes G et 70, arrêt Chambre de Métiers d’Alsace

 Accueil dès 19 heures, autour d'un verre de l'amitié  


Cette rencontre, d’initiative citoyenne, a lieu au lendemain de la conférence de mise en œuvre de la stratégie d’économie circulaire nationale, lundi 16 décembre à Gardanne. Celle-ci, présidée par Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, fait suite aux engagements de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre dernier. Elle implique les membres du Conseil National de la Transition Ecologique et permettra de lancer la France dans l’économie circulaire. Le ministre a décidé qu’elle ait lieu à Gardanne pour symboliser l'engagement du député François-Michel Lambert sur cette thématique. 

 

  Inscriptions et renseignements auprès du Forum économie écologie
  par mail : 
forum.economie.ecologie@gmail.com
  par tél     :
Florence Burvingt  03 88 23 65 06

 

  A consulter                                                                                                                     http://www.institut-economie-circulaire.fr/

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:14

 

 

 

 

 

 

 

Notre camarade Georges Chariton nous a quitté. Ancien directeur des services du Conseil de l'Europe à Strasbourg il était chevalier de la légion d'honneur et un des membres fondateurs de notre section. Fidèle à ses idées et à ses convictions il a toujours su faire face, y compris aux heures les plus sombres que la France a vécu.

Nous nous recueillerons lors de la cérémonie du souvenir qui aura lieu le



Vendredi 13 décembre à 11h00
Centre funéraire de la Robertsau 
15 rue de l'Ill 67000 Strasbourg


 

Partager cet article
Repost0
23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:39

Dans le cadre de la concertation publique complémentaire concernant la mise en place d'une nouvelle ligne de tram entre Wolfisheim et Vendenheim, nous vous informons sur la tenue de deux réunions d'informations et d'échanges dans notre secteur :

 

  • Jeudi 25 avril à 19h
    Centre culturel de MUNDOLSHEIM
    22 rue du Général Leclerc

 

  • Mardi 30 avril à 19h
    Hôtel de Ville de SCHILTIGHEIM - Salle de l'Aquarium
    110 Route de Bischwiller

 

Tram-Wolfisheim---Vendenheim.png

 

 

Pour plus d'informations :

Plaquette d'information

Site internet de la ville de Strasbourg

 

 

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 22:21

 

Le moins que l'on puisse dire est que la place du demandeur de logement social est loin de faire concensus auprès des acteurs du secteur.

Un sujet qui fâche est qui jusqu'alors était soigneusement tenu à l'écart des discussions au sein de l'Union sociale pour l'habitat. Et voilà que, surprise il s'est invité à la dernière réunion plénière de cette docte assemblée. Il est vrai qu'à l'heure de l'internet et des réseaux sociaux, il paraissait difficile d'éviter les questions qui interpellent la juste place à accorder aux demandeurs dans les processus d'attribution.                                                                                                        Dans les allées du congrès de l'USH à Rennes, les discussions allaient bon train comme en témoigne un reportage de La Gazette.fr

 

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 08:27

M-CAHN-26septembre-2012.jpg

 

Repas de rentrée et soirée de détente pour les militants de la section de Mundolsheim. En présence de Mathieu CAHN, 1er secrétaire de la fédération du Bas-Rhin et de nombreux militants venus des sections limitrophes, il fut surtout question de l'avenir du socialisme dans un territoire « rurbain », complexe, situé aux confins de la ville et de la campagne, un territoire en mutation, où lentement mais sûrement les représentations collectives se transforment et se déterminent sur des volontés nouvelles.

 

Il fut question des dernières élections, des 3700 votants locaux lors des primaires socialistes, du succès de François Hollande aux dernières présidentielles, des bons résultats de Nadine SOCCIO, la candidate du PS sur la 4eme circonscription et le succès manqué d'un cheveu de l'équipe Andrée BUCHMANN (EEVL) et Zoubida Naili (PS) sur la 3eme circonscription.

 

Francis Alexis HAMMER, secrétaire de la section a rappelé les beaux résultats enregistrés localement lors des dernières élections, et notamment au cours des législatives de juin 2012 où des scores allant jusqu'à 47% ont été enregistrés, des chiffres inconnus jusqu'alors et qui prouvent le gros travail effectué par les militants et sympathisants pour porter une alternative crédible à la toute puissance locale de l'UMP.

Nul doute, a-t-il rappelé que les choses changent, que face à l'inertie et l'incompréhension de la droite vis à vis des problèmes spécifiques de la «rurbanité», le message socialiste est là pour porter apporter son expérience et ses propositions à des électeurs désorientés et mis à mal par des décennies de politiques locales au fil de l'eau.

 

Mathieu CAHN a rappelé pour la circonstance les engagements pour tous les socialistes à porter le message de François HOLLANDE pour plus de solidarité et de justice dans les politiques publiques, il a exhorté les participants à aller de l'avant, à se fondre plus encore dans le tissu social sur leurs lieux de vie, à faire en sorte de ne pas laisser les coudées franches à la droite locale dans ses affirmations péremptoires et l'art et la manière de balayer sous le tapis les questions qui dérangent.

 

Proximité du congrès de Toulouse oblige, d'autres rendez vous sont programmés prochainement, à commencer par celui du 11 octobre où les militants auront à se prononcer sur les 5 motions en lice.

Partager cet article
Repost0